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Photo du rédacteurCaroline Rolino

Quand c'est trop c'est trop ! Ou quand le quotidien nous submerge

Dernière mise à jour : 11 mai 2018



Pris dans notre quotidien, parfois nous ne nous rendons pas compte que notre corps tente de communiquer avec nous. L'esprit et le corps ne peuvent pas aller l'un sans l'autre et les symptômes peuvent aussi être une façon que le corps a trouvé pour communiquer. Des tensions musculaires, des maux de tête, de ventre, des troubles digestifs, des petits malaises et j'en passe peuvent être des signes que votre corps appelle à l'aide. Il est peut-être temps de "lever le pied". Parfois, on a l'impression qu'en s'arrêtant, même un peu, on va perdre notre élan ou un temps précieux. Et si c'était l'inverse ? Prendre du temps pour en gagner ? L'esprit reposé, ressourcé, sera beaucoup plus efficace et disponible pour s'occuper de tâches diverses. En réalité, bien souvent le problème c'est l'organisation. Aussi, dans cette organisation on programme ses tâches mais on oublie d'insérer quelque chose de très important pour ne pas dire vital: les pauses ô combien précieuses! S'arrêter pour boire une bonne boisson, appeler un proche/ami, lire quelques articles dans un magazine, prendre quelques minutes de plus pour se coiffer différemment et surtout : casser la routine ! Tous ces exemples peuvent être des « petits trucs » utiles pour respirer un peu. On pourrait aussi simplement s'asseoir et ne rien faire. 5 minutes déjà, pour respirer tranquillement et penser à des choses agréables et non à sa liste de courses (les préoccupations auront leur tour également, là c'est pause plaisir-détente!).




Quand être débordé-e n'est plus une exception


"Et si un problème devient vraiment un problème, qu'il n'y a plus moyen de trouver du temps pour soi car on se sent (on est) trop débordé-, comment on fait ? On commence par quoi ?" Le stress vous submerge, les crises d'angoisse que vous essayiez de refouler depuis un certain temps arrivent à faire surface et vous tétanisent, du simple "je suis débordé-e" on passe à "j'ai l'impression de mourir, de ne plus pouvoir reprendre mon souffle, je suis seul-e personne pour m'aider, je n'y arrive plus" suivi de "j'ai pas le choix de toute façon, il faut bien que j'assume" et éventuellement de "je suis trop nul-e".


Et bien, vous savez quoi ? Vous avez le droit de dire que trop c'est trop et si la difficulté vous paraît trop conséquente vous avez le droit de chercher des solutions, et consulter un praticien peut en être une parmi d'autres. Etre débordé-e, dépassé-e n'est pas un signe d'échec et ne doit pas remettre votre estime de soi en question. La société actuelle pousse à la performance, à faire toujours mieux, toujours plus et surtout à l'accepter sans rien dire. Personnellement, j'ai du mal à adhérer à ce concept, car pour moi le plus important c'est de faire de son mieux, toujours, et en fonction de soi et non des autres, en acceptant que l'on est tous différents et non formatés pour rentrer dans le même moule. En faisant de votre mieux, la culpabilité n'a pas sa place, mais pour autant il faut savoir accepter ses limites, les SIENNES!



On déculpabilise


Vous avez le droit de penser à vous. Cela paraît évident et pourtant, combien pensent réellement à eux-mêmes ? (non ceux qui vous passent devant aux caisses/guichets/places de parking ça ne compte pas). Donnez-vous du temps, aimez-vous, vous êtes unique et important-e et si vous le souhaitez, seulement si vous le souhaitez, vous aurez encore plus à donner ensuite aux personnes qui vous sont chères ou que vous jugerez méritantes.


Et donc, si pour une fois on prônait le bien-être avant la performance ? Et si on prenait le temps de comprendre ce qui « cloche » et enfin trouver les bonnes solutions pour être bien dans sa vie et son quotidien ? Que l'on acceptait l'idée que se remettre en question est un signe de force et non d'échec ? Aujourd'hui, réfléchissons pour nous, pour notre santé morale (et physique), faisons de notre mieux, demain est un autre jour, peut-être pourra-t-on faire encore mieux, peut-être pas...peu importe, on avance et on prend soin de soi, car il est important de ne pas avoir de regret et encore moins celui de ne pas s'occuper de soi.


Prenons le temps de s'écouter et de faire ce qu'il y a de mieux pour soi afin de se construire une vie plus douce, au moins un peu, car si nous ne nous donnons pas les moyens de le faire, qui le fera pour nous ? Qui mieux que vous-même savez ce qu'il y a de bon pour vous ?


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