Je vais me permettre aujourd'hui de sortir quelque peu de l'hypnose et des thérapies en général. J'avais envie de m'exprimer sur l'ambiance environnante et notamment sur les réseaux sociaux, qui, je vous l'avoue, parfois m'exaspèrent énormément. On y retrouve beaucoup de méchancetés et de malveillances et je crois qu'en ces temps difficiles, on se doit de contribuer à amener un peu plus de douceur dans ce monde de brutes. Nous vivons une phase difficile qui n'est pas liée uniquement à la crise sanitaire, cela fait partie d'un tout. Peut-être que j'y reviendrais dans un prochain article pour vous exposer le fond de ma pensée à ce propos.
De mon point de vue, il me semble important d'essayer d'équilibrer un peu les choses et d'apporter, chacun à son niveau, un peu plus de gentillesse, de sympathie autour de nous. Un danger invisible rôde et gagne du terrain, nous pouvons tous le combattre.
Portez vous bien et bonne lecture si le coeur vous en dit :-)

Beaucoup de choses se disent sur les réseaux sociaux, beaucoup, beaucoup trop. Des avis sont partagés, des conseils sont donnés (gratuitement pour l'instant ouf). Ça s'indigne, ça se révolte, et surtout ça demande encore et encore. Et puis dans tout ce fatras, il y a quelque chose d'encore plus insidieux, quelque chose de traqué dans l'ombre qui attend tapi, tel un féroce prédateur pour bondir sur sa proie. Ce petit quelque chose si minuscule qui comme notre « cher virus » du moment s'est fait discret jusqu'à ce que bien évidemment on commence à le remarquer. Cela a pris du temps, cela s'est fait en douceur, il ne s'agirait pas de louper son coup et de se faire clouer au piloris tout de même. Il faut une stratégie bien rodée, un mécanisme qui fonctionne bien avec l'humain. L'Humain avec le grand H vous savez, et puis on s'en fout en fait, peu importe lequel ça fonctionne de toute façon. Il faut juste laisser le temps agir, observer et juste remarquer comment cela évolue pendant que la bête ricane dans son coin, encore silencieuse. Évidemment, quelques ingrédients de base sont nécessaires à l'obtention de cette fabuleuse recette. Tout d'abord, c'est comme pour les réunions de famille, choisissez un sujet qui fâche. Eh, la liste je ne vous la fais pas hein, c'est trop simple, surtout qu'en fait le sujet encore une fois il peut passer au second plan, ce n'est pas ce qui nous intéresse. Ce qui nous intéresse en revanche, c'est l'OPINION. Ah mais ça c'est l'ingrédient principal et c'est magique, car chacun de nous en a une (même plusieurs, même différentes, même pas les siennes etc...). Avoir une opinion ce n'est pas un mal, je vous l'accorde. On nous apprend à s'exprimer, à donner ses préférences, plus tard on peut prendre position et c'est ce qui nous différencie les uns des autres d'une certaine façon. L'opinion, ce n'est pas avoir raison ou tort non ? Alors oui quand on a raison il y a – parfois, pour certains - cette petite flammette qui vient brûler nos entrailles et nous pousse à aller au charbon encore plus fort et c'est formidable de se sentir si victorieux, si combatif et si gagnant ! Qu'est-ce qu'on se se sent bien d'avoir eu raison... Non mais on parlait d'opinion, pardon, on s'égare. Donc on est poli, courtois, on échange sur divers sujets qui nous divisent, on argumente ou pas, on laisse passer ce qui nous semble faux ou pas, on se fâche ou pas...quoi ? encore ? Décidément...
Du coup, je viens sans m'en apercevoir de vous donner le deuxième ingrédient. Je ne sais pas encore trop comment on peut le nommer, il y a le choix entre l'orgueil, la bêtise, l'entêtement, la folie, le goût pour la confrontation belliqueuse... La Bête elle sait, elle. Elle a compris depuis longtemps qu'avoir une opinion ne faisait pas de l'Homme quelqu'un de sage. Cela l'a peut-être été un temps, à une autre époque éventuellement, cela l'a peut-être été pour certains et l'est peut-être encore bien-sûr. Cependant, s'est offerte à elle une opportunité qu'elle ne pouvait pas rejeter et en faire un de ses atouts les plus considérables ! La facilité avec laquelle cette opinion pouvait être transmise ! Non mieux !! La facilité avec laquelle on pouvait rentrer en conflit sans rien craindre derrière !!! Non mais pffiou, royal, je la vois c'est jouissif pour elle. Nous ne sommes plus dans le ricanement là, nous sommes dans l'explosion de joie avec le sauté de bouchon de champagne, la danse autour du feu, les tambourins, les cotillons et je pense que le grand cornu avec sa cape et ses sabots va bientôt être invité à sa tablée. Donc jouer sur cette envie d'expression (peu importe le sujet), utiliser un espace où l'on peut être anonyme et être autorisé à dire ce que l'on veut, c'est fait. Vous l'entendez maintenant le ricanement plus si lointain ?

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